Le Géant
Y-a-t-il une vie possible au sein de la grande distribution ? Dans ce polar sociologique, Michel Lebrun dissèque la misère sentimentale et existentielle des petites villes que l’arrivée d’une grande surface transforme en poudrière. Une chronique cinglante des frustrations contemporaines. Montescourt est le directeur du Géant, un hypermarché titanesque implanté au cœur d’une commune de la banlieue parisienne. Il n’a pas de vie de famille, peu de plaisirs, et une unique obsession : le Géant. Mais le jour où il tombe sous le charme d’une voleuse à l’étalage, il se rend compte que la population de la commune, frustrée par ce déballage de marchandises mirobolantes, est sur le point d’entrer en ébullition… et qu’il se pourrait bien qu’il la rejoigne !
Éditeur : | French Pulp | Langue : | français |
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Genre : | Policier et Suspense | Sortie : | 19 octobre 1979 |
Sous-genre : | Polar | ||
Biographie
Michel Lebrun
De son vrai nom Michel Cade, Michel Lebrun naît en 1930 à Paris .
Sa vie est liée à celle de la littérature policière française dont il sera l’ardent défenseur, critique et théoricien au point d’êre qualifié de “Pape du polar”.
Son érudition, dans ce domaine, l’aménera de 1980 à 1988 à publier l’Almanach du Polar qui répertorie, pour ces années, trop brèves, la totalité des publications du genre.
Il sera également entre 1979 et 2001 membre du Comité de rédaction puis rédacteur en chef du magazine Polar.
Cette activité, comme celle de traducteur qui sera couronnée par le Trophée 813 de la meilleur traduction en 1966, lui laissera le “loisir” d’être un romancier prolifique laissant une oeuvre d’une centaine d’ouvrages. Il abordera tous les genres de l’énigme au roman noir et au suspens.
L’écrivain de roman policier sera récompensé par deux Grands prix:
-En 1956 le Grand Prix de la Littérature policière pour Plein feux sur Sylvie”.
- En 1987 Le Grand Prix Paul Féval de Littérature policière pour son oeuvre.
( Prix de la société des Gens de Lettres).
Enfin il sera scénariste, adaptateur et dialoguiste de nombreux films.
Il quittera la scène en 1996, laissant son nom au Grand Prix de roman policier francophone dit Prix Michel Lebrun.